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Sur les chemins de France

Chers amis lecteurs, libraires, bibliothécaires, chroniqueurs, promeneurs sur les chemins et dans les livres,

J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon dernier-né  "Sur les chemins de France"... Une déambulation ou une divagation entre les lignes du paysage et de l'histoire...  avec des photographies de Bruno Colliot, aux éditions Ouest-France. 

 

En introduction à votre lecture...

Le chemin est un conducteur dans le paysage et dans l’histoire. Il représente bien plus qu’un axe de communication, il est la charpente de la civilisation depuis que l’homme a entrepris de modeler l’espace, ouvrant des clairières dans les forêts, maillant les champs, clôturant les cultures et desservant les villages. Le chemin de terre et la chaussée pavée appartiennent à une société rurale succédant aux chasseurs-cueilleurs dont les pistes serpentaient par monts et par vaux.

Ces vestiges voyers illustrent les usages et les destinations. Ce sont les traces d’un temps où l’homme marchait à son rythme et traversait les contrées à cheval, en cariole ou à dos d’âne. Les vieux chemins conservent leurs caractéristiques primitives. Tantôt ils dominent les alentours, tantôt ils s’enfoncent dans la terre. Tous portent les signes de leurs fonctions. Alors que les habitations, qui les jalonnaient, ont disparu depuis des lustres, les chemins perdurent comme les strates d’un passé enfoui. Ils sillonnent les plateaux et les vallées. Le randonneur, qui les emprunte aux beaux jours, ignore souvent leur ancienne destination. Nombre de voies prétendues romaines s’avèrent des chemins gaulois qui parcouraient la campagne et desservaient les oppida. Tel tronçon ourlé de talus ou de murets s’inscrivait dans un ensemble pérégrin !

L’étude d’une carte d’état-major permet souvent de retrouver leur orientation et de les inscrire dans une histoire paysanne, militaire ou religieuse. Le chemin des Dames, au sud de Laon, fut d’abord de plaisance avant d’être une ligne de front. Le chemin de saint Seine s’intègre dans une triangulation sacrée incluant les sources de la Seine et le culte de la déesse Sequana. Le passage de Roncevaux ouvre la porte de l’Espagne et une voie intérieure.

Jeanne la Pucelle entendit les bonnes dames sur le chemin de la fontaine aux Rains à Domrémy. Jean Giono célébra la gloire paysanne sur le plateau de Valensole tandis que Louis Persaud fit l’éloge de l’école buissonnière dans les chemins verts de Belmont ! 

 

Savoir où on marche, n’est-ce pas apprendre d’où on vient et peut-être savoir où on va ? Le voyageur et le chemin forment un couple dont nul archéologue et nul anthropologue ne peuvent dire qui conduit et qui construit l’autre ! 

L’usage du chemin reste finalement une histoire et une aventure personnelle.

Bernard Rio

 

SOMMAIRE

Le chemin du Labyrinthe, Chartres (Eure-et-Loir)

La chasse sauvage, Saint-Aubin-de-BonnevaL (Orne
La traversée des sabLes de La mer, Mont-saint-MicheL (Manche/Ille-et-Vilaine)
Jobourg interLope, nez de Jobourg, Corentin (Manche)
À pas de Loup, Jumièges (Seine-Maritime)
Le chemin des moulineaux, Condé-sur-L’Escaut (Nord)
Le chemin des dames, Laon (Aisne)
La ronde des sorcières, Saverne (Bas-Rhin)
Les pèlerins du mont Sainte-Odile, (Bas-Rhin)
L’ascension du Donon (Bas-Rhin/Vosges)
Les voies de Jeanne, Domrémy-La-PuceLLe (Vosges)
Le chemin de L’école buissonnière, Belmont (Doubs)
La marche à l’étoiLe, Saint-Seine-L’abbaye (Côte-d’Or)
Le passage du versoud, Le salut du rebelle ! Versons (Isère)
De la gueule d’enfer au pont du diabLe, Thueyts (Ardèche)
Saint Régis, marcheur de dieu, Lalouvesc (Ardèche/Loire)
Dans le sillage du taureau sacré ! Mercantour, La vallée des Merveilles (Alpes-Maritimes)

Les lignes bleues de Provence,ValensoLe (Alpes-de-haute-Provence)
Une septième et une huitième croisade à bon port, Aigues-Mortes (Gard)
Tous les chemins mènent-ils à Rome ? Ambrussum (HérauLt)
Amoureux sur La grande draille, Mont Lozère (Lozère)
La piste de la bête, Gévaudan (Lozère)
Le chemin des colporteurs, Prat-de-Bouc (Cantal)
Transhumance, l’autre côté de la terre, Aubrac (Aveyron)
Sur le halage et sous Les platanes, canal du Midi (Aude)
Le chemin de croix des Cathares, Montségur (Ariège)
L’ours qui a vu l’homme passer..., Pas d’Osseux (Pyrénées-Atlantiques)
Génuflexion au col de Roncevaux, sur le chemin de Compostelle
Le roc de saint Amadour, Rocamadour (Lot-et-Garonne)
Le chemin de l’évolution, Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil (Dordogne)
Mélusine ou le fil de la destinée, Lusignan (Vienne)
Le chemin de la connaissance, La Devancière (Indre-et-Loire)
Mortelle traversée, Saint-Florent-Le-Vieil (Maine-et-Loire)
Le sentier de CadoudaL, Locoal-Mendon (Morbihan)
Le val sans retour, Brocéliande Tréhorenteuc (Morbihan)
Le passage de l’Ankou, monts d’Armée (Finistère)
Duel au sommet, Mont Dol (Ille-et-Vilaine)

communiqué.pdf

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